Un Whippet un jour Un Whippet pour toujours.......

Et nous voilà de retour sur les rings de beautés et de courses!!!
origine du whippet

Source : The English Whippet par Mary Love et EG Walsh :
La première mention du mot " whippet " apparaît en 1610 selon le Oxford English Dictionnary ( il ne s'agit que d'une mention, il n'y a pas de définition ou de description associée au mot )
En 1577, Harrison a décrit le " whappet " ou " prick'eared cut " mais le chien qu'il décrit semble être le terrier que nous connaissons aujourd'hui
Extraits du livre " Le whippet " par Lise Mayjonade et Catherine Kretz :
"Il est coutumier de considérer que le whippet est une création datant du XIXème siècle ... et pourtant le whippet existait depuis fort longtemps
Il suffit de se promener dans les musées, de consulter des catalogues d'exposition ou de lire d'anciennes nomenclatures de ventes de tableaux, pour découvrir des whippets sous le pinceau d'artistes connus
La confusion vient peut-être de ce que, avant d'employer un mot bien spécifique pour le représenter, on a utilisé toutes sortes de termes : levrette, levron etc ... , pendant que nos voisins anglais l'appelaient small greyhound ( " greyhound " signifiant tout simplement lévrier ) ...
Mrs Mary Lowe, très grande éleveuse Britannique de whippets sous l'affixe " Nimrodel " et juge de renom international faisant autorité en cynophilie, est tellement persuadée que les whippets existaient déjà bel et bien depuis le début du XVIIIème siècle, qu'elle a choisi pour la couverture de son livre The English whippet une magnifique peinture exécutée par Jean-Baptiste Oudry en 1725, sur laquelle posent deux whippets appartenant au jeune roi Louis XV : Misse et Turlu
Une autre théorie, basée sur des tableaux exécutés par des peintres Hollandais vers 1650, adopte comme période d'arrivée des whippets en France le moment où Henriette de France, fille du roi Henri IV et épouse de Charles 1er Stuart, se réfugia au Palais Royal à Paris. Son frère Louis XIII l'avait autorisée à y résider pour fuir la guerre civile ...
Le tableau de Peter De Hooch peint vers 1650 et intitulé Adieux dans la cour d'un chateau est considéré comme une allégorie s'adressant aux partisans des Stuart. Les deux chiens représentés au premier plan sont en effet un king charles et un whippet, alors qu'une chronique Anglaise de l'époque parle d'un admirateur des Stuart qui aurait offert à la reine ... two very small spaniels et ... two small greyhounds.
Il s'agirait donc là des premiers whippets arrivant à la cour de France pour y faire souche, et dont on retrouve ensuite les descendants peints par Desportes à Versailles, sous le règne de Louis XIV, puis par Oudry au tout début du règne de Louis XV.
Un autre tableau ancien, daté de 1659, et fort connu des amateurs de whippets, est dû lui aussi à un peintre Hollandais, Gérard Terborch.
Il s'agit d'une toile de petites dimensions ( 56 cms x 43 cms ) intitulée Le message, où figure au premier plan, sans que le doute soit possible, un whippet bicolore à dominante blanche.
Dans les trois oeuvres citées, Adieux dans la cour d'un chateau, Le message et Misse et Turlu, les whippets représentés correspondent parfaitement aux critères de la race, tant par leur morphologie, leurs attitudes, leur robe, que, ce qui est le plus important, par leur construction.
Alors, à quand remonte l'apparition de la race du whippet proprement dite ? Mystère !
Certainement pas à la fin du 19ème siècle mais bien avant".
Coté pharmacie

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Une couverture de survie
Légende du lévrier

La légende de Saint Guignefort (ou Saint Guinefort) nous vient d’un recueil dédié à la prédication, écrit au XIIIème siècle par le frère Dominicain Etienne de Bourbon, également Inquisiteur de Lyon. Il a en effet découvert dans la région rurale de la Dombes, au nord de Lyon, le culte d’un chien lévrier, guérisseur d’enfants. On retrouve aujourd’hui facilement différentes versions de cette histoire, en fait universelle.
La légende de Saint Guignefort, le Saint Lévrier.
L’histoire raconte qu’au beau pays de Dombes vivait un fier chevalier. Grand chasseur, il possédait la plus belle meute de la région, que lui jalousaient tous les sirs aux alentours. Or il était dans cette meute un chien qu’on lui enviait plus encore, et à qui il donnait lui aussi sa préférence : un de ses lévriers. Le chien était si beau dans son maintien, et si vigoureux, avec museau long, yeux de biche et force de loup, que nul part dans le monde on n’avait jamais vu son pareil. Guignefort était son nom. Et ainsi donc, le lévrier devint le compagnon de toute la famille, et vivait avec elle en son château.
Ce chevalier avait également une belle et douce épouse, qu’il aimait avec grande passion, et de cette union bénie était né un petit garçon, un enfant que ses parents chérissait, et que Guignefort protegeait avec dévotion.
En un beau jour de mai, alors que l’enfançon se reposait dans son berceau à l’ombre des pommier, et qu’auprès de lui veillait sa nourrice et le vaillant Guignefort, le Seigneur vint rendre visite à son fils. Il prévient la nourrice de son absence prochaine, et lui confie la garde de l’enfant, précisant que le lévrier serait de toute façon là pour les protéger de tout mal. Puis il s’en retourne vers le château.
La nourrice poursuit un moment son ouvrage de couture près du berceau, mais se voit rapidement appelée aux cuisines. Elle décide donc de laisser l’enfant dormir paisiblement quelques instants, le chien couché au pied du berceau. Si vous aviez pu le voir, vous sauriez comme il guettait, comme il gardait le berceau avec soin ! Mais nul n’était plus là pour voir l’inquiétude qui saisit le chien, alors qu’il surveillait un mouvement dans l’herbe.
Un grand serpent vert venait de sortir des herbes, et avançait en ondulant vers le berceau de l’enfant. Le courageux lévrier l’attaqua pour le pourfendre de ses crocs, et le repoussa sous le berceau, lequel chuta lors du combat. Les deux animaux roulèrent, et Guignefort couvrir de morsures le diable rampant tandis que celui-ci se défendait en le mordant pareillement. Mais le lévrier fit montre de bravoure et fini par abattre la bête, l’envoyant choir loin du berceau. Puis le lévrier s’installa, non loin de l’enfant, pour attendre le retour de son maître.
Quand la nourrice revint des cuisines, en voyant les traces de lutte et le sang répandu, elle fut saisie d’horreur, et cru l’enfant mort. Elle cria tant et si bien que le seigneur l’entendit et accourut. En arrivant, le chevalier senti son cœur défaillir : le berceau renverser, le sang souillant l’herbe de toutes parts, et les crocs de Guignefort rouge pareillement ! Il cria sa colère, et par ses cris de rage, effraya le doux lévrier, lequel, inquiet, alla se cacher derrière le berceau. Le chevalier n’eut soudain plus aucun doute, et fut persuader que le chien avouait ainsi sa honte d’avoir dévoré son fils. Il prit son épée, et occit le malheureux lévrier, puis se précipita sur son enfant pour le prendre dans ses bras. C’est seulement alors qu’il s’aperçu que son fils était vivant, et dormait paisiblement. Ne comprenant plus rien, il se mit à chercher, tant et si bien, qu’il fini par découvrir le corps du diable de serpent déchiqueté par Guignefort. Et aussitôt qu’il l’eut vu, il compris que son fidèle lévrier avait voulu courageusement sauver son enfant, et que le sang qui rougissait sa gueule était celui de la bête rampante.
Le chevalier venait d’occire le sauveur de son fils, la colère l’avait aveuglé, et le seigneur eu soudain grande honte et grand regret de son geste. Il s’en voulu et se blama longtemps d’avoir tué si noble compagnie, mais il ne lui restait rien d’autre que ses larmes. Il mit son chien en terre, et et lui fit dresser un magnifique tombeau pour lui rendre hommage, et demander son pardon.
Année après année, cette histoire fut souvent racontée. Tant et si bien que les habitants de la région prirent l’habitude de visiter ce sanctuaire, et de raconter comment ce valeureux Guignefort, comme un martyr, s’était sacrifié, et avait été tué alors qu’il était innocent. Et devant le tombeau, ils s’agenouillaient pour demander à Guignefort de protéger leurs enfants, lorsqu’ils étaient faibles ou malades. Ainsi naquit la légende de Saint Guignefort, le Saint Lévrier, protecteur des enfants.
Bibliographie :
SCHMITT, Jean-Claude, Le Saint Lévrier : Guinefort, guérisseur d’enfants depuis le XIIIe siècle.
ED. Flammarion, coll. Champs Histoire, 2004.